COTE D’IVOIRE : Projet Surveillance spatiale des Terres

COTE D’IVOIRE : Projet Surveillance spatiale des Terres

Dans le cadre du dispositif REDD+ et des autres initiatives de gestion durable des terres, la France met à disposition des pays d’Afrique Centrale et certains pays d’Afrique de l’Ouest, dont la Côte d’Ivoire, des images satellites SPOT 6 et 7. IGN FI intervient dans l’accompagnement de ces pays pour une meilleure utilisation des données satellites SPOT mais aussi une meilleure connaissance de la thématique occupation du sol. Afin de profiter de cette dynamique, le SEP-REDD+ a engagé le projet Surveillance Spatiale des Terres (SST), composante majeure des activités du mécanisme REDD+ en Côte d’Ivoire.

Le projet de SST se décline en plusieurs activités dont deux ont été confiées à des institutions ivoiriennes de référence dans le domaine de l’information géographique : le Centre d’Information Géographique et du Numérique (CIGN BNETD) et le Comité National de Télédétection et d’Information Géographique (CNTIG). Le premier était responsable de la production d’une cartographie d’occupation du sol sur l’ensemble du territoire et le second de la réalisation d’un géoportail de diffusion des données. Fort de son expérience dans ces deux composantes, le SEP REDD+ a choisi IGN FI pour accompagner le travail du CIGN et du CNTIG. La mission d’IGN FI avait pour objectifs :

  • D’appuyer les institutions ivoiriennes dans la définition des spécifications du géoportail et des données d’occupation du sol.
  • De conseiller les experts ivoiriens et de valider les travaux de réalisation du géoportail et de la couche d’occupation du sol.
  • De mettre en place tout au long du projet un transfert de compétences aux équipes ivoiriennes et de former deux experts du SEP REDD+ lors d’un stage de deux semaines à Paris.

Comme l’indique Gabriel Jaffrain, chef de projet et expert à IGN FI, “l’expérience d’IGN FI a été utile pour cadrer, proposer et conseiller l’ensemble des processus méthodologiques indispensables à la réalisation d’une base de données sur l’occupation du sol dans un contexte national. Contrôle qualité, conseils et formations ont permis de pérenniser les compétences des équipes nationales.”