ÉLABORATION D’UNE BASE DE DONNÉES CARTOGRAPHIQUE URBAINE, SÉNÉGAL

Les principales villes du pays ne disposaient ni de bases de données, ni de cartographie précise et récente. Ce projet d’une durée de 27 mois, a permis de fournir les informations utiles pour un aménagement durable de ces zones sous fortes pressions et, en premier lieu, à l’Office National d’Assainissement du Sénégal (ONAS) qui avait défini les villes prioritaires. Il a reposé sur une production entièrement locale avec un fort transfert de compétences sous l’impulsion des experts d’IGN FI.

Objectifs et livrables

Le projet a permis de réaliser des bases de données urbaines normalisées ainsi que des cartes à grande échelle. Ces éléments ont contribué à améliorer l’efficacité des interventions des différents acteurs du secteur urbain, tout en autorisant une meilleure coordination des gestionnaires de réseaux.

Ce référentiel de données spatiales, satisfaisant aussi bien le producteur de données national (DTGC) que les utilisateurs (l’ONAS dans un premier temps, tous les gestionnaires de réseaux par la suite), a permis de mettre en place une référence unique de données favorisant leur partage. Cette référence unique a également bénéficié à tous les intervenants dans l’aménagement et la gestion de l’espace urbain au Sénégal.

Le projet de mise en place d’un référentiel a donc eu pour objectif de :

  • Disposer de données structurées : les données topographiques ont été regroupées en modèle objet permettant une utilisation de type SIG, et des informations sur ces données (métadonnées) ont été produites
  • Disposer de données exhaustives sur les principales villes du Sénégal
  • Disposer de données à jour : un processus de complètement et de mise à jour des données a été défini avec la DTGC
  • Disposer de données accessibles : des moyens pour diffuser les éléments du référentiel ont été mis à disposition de la DTGC

Livrables

  • Réseau de bornes et repères connus en planimétrie et très précis en altimétrie
  • Calcul d’un modèle de géoïde permet la mesure précise d’altitude avec un récepteur GPS
  • Prises de vues aériennes à 20 cm de résolution
  • Base de données urbaines pour chacune des villes
  • Plans cartographiques au 1:2.000
  • Formation en France de 4 cadres techniques à l’ENSG (École nationale des sciences géographiques)
  • Actions de communication visant à informer et à sensibiliser un maximum d’acteurs locaux de l’aménagement urbain

Chiffres clés

  • Production d’une base de données urbaine sur 300 km²
  • Mise en place de 12 stations de travail pour l’atelier de restitution
  • 4 cadres techniques formés en France à l’ENSG
  • Mise en place des équipes de production et des rythmes de travail (mobilisation de 22 opérateurs en 2 fois 6 heures)